Le régulateur seychellois déclare que Huobi Global n'a pas de licence d'échange

Le régulateur seychellois déclare que Huobi Global n'a pas de licence d'échange

Le régulateur seychellois a déclaré que l'échange de crypto-monnaie Huobi Global n'était pas enregistré dans sa juridiction et n'avait pas l'autorisation d'opérer dans cet offshore.

Selon la Seychelles Financial Conduct Authority (FSA), Huobi Global Limited a été identifiée comme une société commerciale internationale en vertu du droit local. Dans le même temps, la FSA a souligné le «lien de cette société» avec Huobi Global, une bourse d'échange d'actifs numériques. Le régulateur a publié un avertissement sur son site Web selon lequel la bourse ne dispose pas d'une licence pour ce type d'activité aux Seychelles. Huobi Global Limited n'est pas réglementée ou contrôlée auparavant par la FSA, selon l'agence. La FSA a également exhorté les utilisateurs à faire preuve de prudence concernant les services fournis par Huobi Exchange et d'autres plates-formes similaires.

Huobi n'est pas le seul échange à se retrouver dans cette situation. L'année dernière, un cas similaire s'est produit avec l'échange Binance. Auparavant, la Malta Financial Services Authority (MFSA) a annoncé que la plateforme de trading Binance n'est pas réglementée par les autorités locales et n'est pas agréée à Malte. Cependant, Changpeng Zhao, PDG de Binance, a déclaré que dans le monde d'aujourd'hui, les entreprises n'ont pas besoin de bureaux et de sièges sociaux.

L'automne dernier, l'échange de crypto-monnaie BitMEX a également été impliqué dans un procès pour les activités illégales du site aux États-Unis. La US Commodity Futures Trading Commission (CFTC) a accusé BitMEX de blanchiment d'argent, ainsi que de violation des règles KYC et AML. Selon des documents judiciaires, le fondateur de BitMEX, Arthur Hayes, pourrait se rendre aux autorités américaines dès le mois prochain.

Les Seychelles abritent de nombreux échanges de crypto-actifs. Ceux-ci incluent OKEx. Cet échange est basé à Malte mais est géré par Aux Cayes, une société basée aux Seychelles. Selon les recherches de l'année dernière du cabinet d'analystes CipherTrace, 70% des échanges de crypto-monnaie enregistrés aux Seychelles ne sont pas conformes au KYC.